Communiqué de presse:
Le gouvernement tunisien a décidé de recourir à la répression pour museler les voix de protestation contre les dernières mesures fiscales discriminatoires et antipopulaires, ainsi que l’augmentation des prix et autres prévues par la loi des finances 2018.
Ces mesures constituent une véritable attaque frontale contre les couches populaires les plus démunies. Elles sont imposées par les milieux financiers internationaux par lesquelles le gouvernement tunisien fait payer à notre peuple les conséquences de sa politique ultralibérale. Cette politique est soumise au diktat du Fonds monétaire international (FMI) et protège les corrupteurs et les corrompus.
Nous dénonçons fermement les arrestations des militants de la société civile et notamment ceux du mouvement « fech nistannaou » qui ne font qu’exercer leur liberté d’expression et de manifestation garantie par la constitution.
Nous demandons à toutes les forces démocratiques de notre pays de se rassembler pacifiquement dans toutes les villes du pays pour mettre fin à cette politique répressive qui menace sérieusement la démocratie dans notre pays et la libération immédiate des détenus de la société civile.
Liège, le 7/1/2018
Pour le Comité de vigilance pour la démocratie
Hend Mizouni, Présidente