Présentation et Recommandations; Side Event (CSW69-2025): «Cyberviolence: Stratégies pour protéger les femmes et les filles dans le monde numérique»

Dans le cadre de la 69ᵉ session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW69), le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDT) a eu l’honneur d’organiser un événement parallèle intitulé : «Cyberviolence : Stratégies pour protéger les femmes et les filles dans le monde numérique », tenu le lundi 10 mars 2025 au Church Center for the United Nations, New York.

Cet événement a réuni des expert·e·s internationaux, des représentant·e·s de la société civile, ainsi que des institutions publiques et onusiennes, afin de débattre d’un enjeu urgent et mondial : les violences basées sur le genre facilitées par la technologie (VBGFT). Les échanges ont permis d’identifier les défis juridiques, sociaux et institutionnels auxquels la Tunisie et d’autres pays sont confrontés, tout en formulant des recommandations stratégiques pour une action concertée.

Les discussions ont mis en évidence :

  • les lacunes législatives et la nécessité d’un cadre juridique spécifique pour traiter les violences en ligne ;
  • l’urgence de renforcer la sensibilisation et l’éducation numérique auprès des jeunes, des professionnel·le·s et du grand public ;
  • la responsabilisation insuffisante des plateformes numériques, qui doivent investir dans la prévention et la modération éthique ;
  • l’importance d’une coopération internationale et intersectorielle, en intégrant une approche intersectionnelle centrée sur les survivant·e·s.

À l’issue de cet événement, le CVDT a formulé un ensemble de recommandations adressées aux ministères tunisiens, à la société civile, aux plateformes numériques, ainsi qu’aux organes des Nations Unies. Ces recommandations incluent notamment :

  • l’élaboration d’un texte juridique spécifique aux VBGFT et la mise en place d’un plan national d’éducation numérique ;
  • le renforcement des campagnes de sensibilisation continues et le soutien au plaidoyer intersectionnel ;
  • l’investissement des plateformes dans des outils de détection avancés et l’amélioration des mécanismes de signalement accessibles ;
  • la promotion par les Nations Unies de l’innovation en modération éthique et du partage de bonnes pratiques entre États et acteurs de terrain.

Enfin, les participants ont souligné la nécessité d’une collaboration intersectorielle renforcée et d’une compréhension commune de la VBGFT afin d’harmoniser les réponses locales, nationales et internationales.

👉 Ce document de recommandations stratégiques, annexé à la présente note, est mis à disposition des institutions partenaires et des États membres, afin de contribuer à une action collective, inclusive et durable pour lutter contre la cyberviolence et protéger les droits fondamentaux des femmes et des filles

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