Journée portes sur le projet de loi portant création du conseil national des Tunisiens à l’étranger

Ramzi Ben Fraj, député du parti Ennahda, a indiqué que l’association qui désire présenter sa candidature au conseil doit répondre à certains critères dont le fait qu’elle soit créée conformément à la loi du pays d’accueil et qu’elle publie, régulièrement son rapport moral et financier.

Selon Ben Fraj, la sélection s’effectuera sur deux étapes : la première concernera les associations actives sur l’ensemble du territoire du pays d’accueil et la deuxième celles opérant sur une zone géographique limitée.

De son côté, Taoufik Jomli, député de l’Union Patriotique Libre (UPL) a proposé la création d’un ministère des Tunisiens à l’étranger afin de répondre aux attentes de la communauté tunisienne et d’aplanir les difficultés qu’ils rencontrent.

Pour sa part, la fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives a formé l’espoir de voir ce conseil défendre les intérêts des Tunisiens à l’étranger.

De son côté, l’association de l’échange social et culturel entre le Nord et le Sud a appelé le conseil à oeuvrer en vue de changer les attitudes à l’égard des immigrés. L’association a appelé à clarifier la relation entre le conseil et l’Office des Tunisiens à l’étranger et d’aider les membres du conseil à acquérir une formation juridique pour comprendre la législation en vigueur dans les pays d’accueil.

Selon le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie active en Belgique, le président et la majorité des membres du conseil doivent appartenir à la communauté tunisienne établie à l’étranger.

La commission de l’organisation de l’administration et des affaires des forces porteuses d’armes examinera les propositions des associations avant la tenue d’une séance plénière consacrée à l’adoption du projet de loi portant création du conseil national des Tunisiens à l’étranger.